La particularité du service est que l'on ne prive personne de ses parts de marché, si j'ose dire. Nous sommes les mieux placés pour interagir, observer les détenus et mettre en place les techniques. J'ai le sentiment que la SCRT et la DGSI ont vécu comme un soulagement le fait qu'un service puisse mener en ses murs des actions d'investigation et d'analyse. Nous nous trouvons donc rarement en zone de concurrence, en tout cas en matière de lutte antiterroriste, avec les gros services.
Il peut cependant se produire quelques difficultés liées aux personnes au niveau local, qui se traduisent par des problèmes de communication. Mais cela se règle assez facilement. L'ensemble des services dispose de systèmes assez verticalisés et la hiérarchie directe sur les agents a beaucoup renforcé la coopération pour le renseignement pénitentiaire.
Le tableau n'est donc certes pas idyllique, mais il n'existe globalement pas de problématique de coordination entre les services. Nous n'observons jamais de difficultés d'accès à un partenaire. On nous donne toujours des éléments qui nous permettent de travailler.