Pour changer le regard de l'opinion publique sur les personnes détenues, il faut contribuer à ne pas les globaliser ou les anonymiser. La population doit se rendre compte qu'il pourrait s'agir de son voisin. Aux États-Unis, quand une personne sort de prison après une condamnation pour abus sexuels, son portrait est affiché dans son quartier. À l'inverse, Caritas enjoint les détenus proches de la libération à écrire une lettre à leurs voisins pour indiquer qu'ils souhaitent reprendre leur vie en main. Il s'agit d'un travail pédagogique important qui demeure à notre portée.