Un élément caractérise notre association : le parcours de nos membres. Nous avons été invités à connaître l'univers carcéral en dépit de nos études et de nos carrières. Cette expérience de passerelle amène de l'humanité et du lien social pour les personnes incarcérées tandis qu'elle permet d'irriguer la société pour détruire les fantasmes sur le milieu carcéral. Ce phénomène permet également de mesurer le poids de l'enfermement.
Paradoxalement, en termes de moyens financiers, nous avons comme projet de réintroduire le lien entre étudiants et personnes incarcérées. Ce projet Rebond requiert un financement de 100 000 euros par an que nous n'arrivons pas à obtenir. Il ne s'agit donc pas d'un problème financier, mais de décision politique. L'opinion publique suivra si les chemins tracés sont clairs.