L'information passe essentiellement par le SPIP, qui propose ces activités par voie d'affichage, et par le bouche-à-oreille. J'insiste personnellement pour que la participation soit totalement volontaire, car je souhaite proposer un espace permettant la libération de la parole, confidentiel, dénué de tout jugement et sans enjeu quant au parcours d'exécution des peines. L'absence d'obligation de résultat permet de rester dans l'invitation et d'offrir une expérience, une découverte de ce que nous renvoie l'animal. Mon travail consiste à lire le comportement du cheval afin de fournir aux participants des outils pour contrôler leurs propres émotions, prendre conscience de leurs besoins, gérer différentes situations même difficiles. Sur le moment, l'objectif premier est de leur permettre de trouver un apaisement vis-à-vis d'eux-mêmes, de leurs codétenus et du personnel de surveillance. L'apaisement permet de réduire l'agressivité envers soi-même et les autres.