En dehors du critère de dangerosité, la garde statique n'est pas indispensable pour les femmes. Or l'hôpital de Bicêtre dispose de deux gardes statiques, car la préfecture refuse d'en accorder un troisième. Il faut constamment lutter contre l'administration pénitentiaire qui refuse de faire sortir certains patients, quand bien même leur santé en dépend, en invoquant le manque de gardes statiques. J'ai beaucoup d'expérience médicale et je reste ferme dans ma décision, car elle va dans l'intérêt des patients, mais certains jeunes médecins moins expérimentés ignorent comment réagir face à l'administration pénitentiaire dans ces situations.