Malgré des divergences dans l'inscription des données, une remontée des informations par les unités sanitaires, au niveau régional dans un premier temps, permettrait de structurer l'observation des dynamiques locales.
Concernant la réduction des risques, une volonté de progresser s'affirme, car les surveillants eux-mêmes sont concernés et évoquent cette question. La question n'est pas uniquement celle des seringues. Un autre volet consiste à renforcer la réflexion à l'École nationale d'administration pénitentiaire afin que les directeurs inscrivent la santé dans la dynamique de leur établissement. La santé ne doit pas être renvoyée aux seuls professionnels sanitaires, mais à l'ensemble des professionnels et des personnes détenues. Ce volet de formation à un niveau national me paraît important. Sinon, chaque situation dépend grandement des directeurs d'établissement.