Dans le cadre de la mise en place de la LPJ, le Conseil national des barreaux et les écoles du barreau ont été sollicités. Nous souhaitions établir un relais auprès des avocats sur la mise en marche de la réforme, afin qu'ils puissent eux aussi formuler des propositions auprès de l'autorité judiciaire sur les possibilités d'aménagement de peine et d'alternatives à l'incarcération telles que l'ARSE. Lors de notre tour de France des cours d'appel, on nous a signalé que leur appropriation restait lente, et que ce dialogue avec les avocats n'avait pas totalement abouti. Toutefois, la situation évolue positivement. Je pense que les bâtonniers s'emparent également davantage de ces solutions. Nous devons promouvoir ce dialogue avec les avocats afin qu'ils puissent proposer ces alternatives, auxquels ils ne pensent pas naturellement pour l'instant.