Nous souhaiterions dans un premier temps comprendre les raisons qui vous ont poussés à créer la Conférence nationale des directeurs pénitentiaires d'insertion et de probation – CNDPIP.
Cette commission d'enquête s'est fixé un large cadre d'investigation. Nous avons pu évoquer des sujets en lien avec la surpopulation, le parc pénitentiaire ou encore les ressources humaines, notamment celles mises à disposition pour encadrer, surveiller et aider à la réinsertion des détenus. Nous savons que ces derniers sont en surnombre par rapport à la capacité d'accueil de nos établissements. Nous avons aussi parlé de l'accès au soin, à l'éducation, à l'activité, à la formation professionnelle et à la religion, ainsi que du traitement de la radicalisation et de l'accueil des mineurs en détention. Ce matin, nous nous intéressons plus particulièrement à l'insertion. Je souhaiterais établir un état des lieux tant quantitatif que qualitatif de la situation. Nos conseillers de probation ont-ils les moyens de travailler ? Nous avions été informés que le nombre de dossiers attribué aux conseillers était parfois impossible à traiter. Est-ce toujours le cas ? Quelles sont les méthodes de travail employées ? Comment voyez-vous l'avenir de vos services au sein de l'administration pénitentiaire ?