Vous lancez des pistes de réflexion méritant d'être approfondies. Les effectifs des SPIP ont été multipliés par cinq ces quinze dernières années. Sont-ils à présent suffisants pour assurer votre mission ? Cette montée en puissance des SPIP a-t-elle permis une meilleure réinsertion ? Bien sûr, la récidive peut faire partie du parcours de réinsertion, elle relève de la désistance. Il est difficile d'arrêter de « délinquer » du jour au lendemain. Pour autant, la récidive reste un indicateur important. Elle doit diminuer petit à petit, individuellement, et cette diminution doit se voir sur le plan statistique. Vous est-il possible d'affirmer que l'augmentation de vos effectifs et la professionnalisation de vos conseillers ont permis d'entraîner une baisse de la récidive ?