L'écologie est une valeur universelle. Elle n'appartient à personne. S'il y a, certes, des différences d'approche, je crois que nous sommes tous conscients, sur tous les bancs de cette assemblée, de la fragilité de notre planète et de la nécessité de la transmettre saine à nos enfants et petits-enfants.
Pendant les cinq prochaines années, nous travaillerons donc avec sérieux et engagement pour l'environnement. Nous agirons, comme nous l'avons souvent fait, avec bon sens et pragmatisme. Pour cela, nous nous appuierons sur les acteurs de terrain, chacun dans son territoire – dans le département du Jura pour ce qui me concerne –, afin que nos positions et nos propositions soient en adéquation avec la réalité des choses.
Nous agirons pour promouvoir de vraies solutions, celles qui ont un impact positif sur le long terme, quitte à aller à contre-courant des clichés et des caricatures trop souvent véhiculés dans l'opinion. Nous défendrons un progrès environnemental allant de pair avec l'activité humaine, tant il est vrai que, par le passé, on a vu s'imposer des normes sans effet sur l'environnement mais assurément nuisibles aux entreprises, en particulier aux entreprises agricoles, au seul prétexte que ces normes répondaient à un effet de mode.
Une société qui avance est une société qui conjugue la préservation de l'environnement, le développement économique et le bien-être des hommes. Pour parvenir à cet équilibre, nous pouvons compter sur l'innovation et le génie humain.
Mes chers collègues, nous devons examiner un projet de loi ratifiant deux ordonnances publiées au journal officiel le 5 août dernier. Avant d'aborder le fond, je voudrais m'arrêter sur la forme, car le recours aux ordonnances fait l'objet d'un débat dans l'opinion qui n'aura échappé à personne. On dit que les ordonnances permettent de mener plus vite les réformes à bien. Elles permettent surtout d'écarter le Parlement du débat et d'évincer les députés nouvellement élus du processus de décision.