Je pense que cela peut arriver, sur le temps de la réflexion. Après, c'est une question de rapports humains, de confiance dans la hiérarchie. Et puis, comme l'a évoqué le préfet de police, peut-être a-t-on une certaine réserve lorsqu'il s'agit de dénoncer quelque chose qui n'est pas clair, qui n'est pas établi. Je ne porte pas de jugement.
En revanche, si, en 2017, on m'avait dit qu'untel s'était converti, pratiquait de manière assez assidue et, en plus, avait émis sur les événements de Charlie Hebdo des commentaires qui confinent à l'apologie, il ne serait pas resté dans mon service.