Intervention de Marine Le Pen

Réunion du mercredi 30 octobre 2019 à 17h35
Commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les dysfonctionnements ayant conduit aux attaques commises à la préfecture de police de paris le jeudi 3 octobre

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

C'est-à-dire y compris de ceux des membres du service de lutte contre l'islam radical. Ses collègues pouvaient donc craindre que leurs coordonnées personnelles ne soient transmises à des individus enclins à s'attaquer à eux.

Tous ces éléments doivent être mis en lumière : pourquoi n'avez-vous pas ouvert d'enquête administrative ? À cette question, le préfet a répondu que c'était en raison de l'enquête judiciaire en cours. J'ai été longtemps avocate : l'enquête judiciaire n'a pas pour objet de déterminer les causes des dysfonctionnements d'une administration ; elle vise à établir les faits, à identifier le ou les coupables et, en l'occurrence, leurs liens avec un éventuel réseau. Elle ne permettra pas de comprendre pourquoi les signalements n'ont été suivis d'aucune action de la part de la hiérarchie, ni pourquoi le SCRT ou le SRT du Val-d'Oise n'ont pas informé la DRPP de la radicalisation d'un de ses membres. Pour éviter que de telles défaillances ne mènent de nouveau à un drame, il est donc indispensable qu'une enquête administrative soit menée ; pourquoi ne l'avez-vous pas réclamée ?

J'aimerais enfin que vous me confirmiez que vous n'avez à aucun moment été informée de la radicalisation de M. Harpon, et que vous êtes à l'origine des propos tenus publiquement par le ministre de l'Intérieur sur l'absence de tels éléments dans le dossier de cet agent.

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