À Paris, le préfet de police est aussi préfet de la zone de défense et de sécurité qui recouvre toute l'Île-de-France. En 2017, le prédécesseur de M. Lallement avait souhaité créer, à côté des groupes d'évaluation départementaux (GED), qui sont les services chargés de la radicalisation dans tous les départements, une réunion « terro » pour avoir une vision zonale. Cette réunion, qui existe toujours, rassemble devant le préfet de police les acteurs de la lutte antiterroriste et de la lutte contre la radicalisation : la DSPAP pour la préfecture de police, la direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris (DRPJ Paris), ainsi qu'un représentant du SCRT et un représentant de la DGSI. Cet espace restreint de discussion sur le thème du renseignement permet à ces deux services d'évoquer des cas de radicalisation, de prévention du terrorisme qui concernent des départements riverains de l'agglomération parisienne.