Oui, bien sûr. La DRPP est le bras armé du préfet. Chacun expose ses cas. En tant que directrice du service de renseignement de la préfecture de police, je pilote le GED des aéroports. Les salariés sur lesquels nous travaillons habitent dans différents départements de la région. Nous détenons des informations sur leur activisme au sein de l'aéroport, mais nous avons besoin de connaître ce qu'ils font sur leur lieu de résidence. C'est là tout l'intérêt de cette réunion. Voilà pour ce qui concerne les relations quotidiennes avec la DGSI et le SCRT au sein de l'agglomération et de la zone.
La relation entre les services est également permanente sur le plan opérationnel. Depuis la circulaire du ministre de l'Intérieur du 14 décembre 2018, qui a consolidé le rôle de chef de file opérationnel de la DGSI en matière de lutte antiterroriste, les représentants de tous les services de renseignement, du premier et du deuxième cercle de la « communauté » ont des échanges opérationnels sur tous leurs cas au sein de l'état-major créé par la DGSI. Cette nouvelle organisation permet de croiser les renseignements et d'échanger des informations dans un cadre professionnel, protégé et limité. Il n'y a donc pas d'angle mort.