Je voudrais revenir, pour comprendre les faits, comme nous essayons tous de le faire – j'ai bien conscience que vous êtes animée de la même volonté –, sur le rôle joué par le fameux commandant chef de section.
Dans la note du 5 octobre que vous avez envoyée au ministre de l'Intérieur sous couvert de M. le préfet de police, vous avez écrit que le commandant X « […] précise avoir fait savoir verbalement au sous-directeur de l'époque, le commissaire divisionnaire Y, à une date se situant entre 2014 et 2015, probablement après le mariage de M. Harpon, que ce dernier n'embrassait plus la secrétaire de la section […]. »
Les suites données à la fourniture de cette information ne sont cependant pas connues. Si j'ai bien conscience qu'une enquête judiciaire est en cours, comment peut-on – peut-être est-ce une disposition d'esprit dans laquelle vous vous trouvez vous-même, sur un plan tant personnel que professionnel – ne pas vouloir aller au bout de l'interrogation la concernant ?
Comment comprendre que ce commandant soit resté aussi passif face à toute une série de faits ou de signaux très faibles dont il n'a informé sa hiérarchie que verbalement ? Ce point ne peut-il pas être éclairci ?