Si j'avais estimé nécessaire de procéder à une réorganisation à l'époque où j'étais préfet de police, je l'aurais fait. Je ne peux pas vous apporter de réponse plus précise sur cette question.
Il y a des informations que le service et certains collègues d'une personne en cause aujourd'hui ont gardées pour eux.
Je ne peux pas en dire plus. Seule l'enquête judiciaire permettra de dire pourquoi ils l'ont fait et dans quelles conditions.
À partir du moment où une information n'est pas remontée, est-ce le signe d'un défaut flagrant d'organisation ? Je l'ignore. L'enquête le dira.
À ce stade, je n'en suis pas convaincu. Mais tout dépendra des motivations. Il est possible que les collègues de l'agent concerné aient tenu le même raisonnement et se soient dit qu'ils allaient gérer cela, en minimisant peut-être cette question pour des raisons qui tiennent à la personnalité de cet agent. Nous sommes vraiment dans l'humain.
Lorsqu'un nouveau directeur arrive, il est normal par ailleurs qu'il effectue des réformes, des modifications. Je ne sais pas ce qui a été fait à la DRPP.
Nous ne pourrons vraiment nous prononcer sur toute cette question qu'une fois l'enquête judiciaire terminée.