Monsieur le préfet, comme l'indiquait plus haut le président Ciotti, vous avez été nommé au lendemain de l'attentat commis par Mohamed Merah et vous avez connu les terribles attentats de Charlie Hebdo. Vous avez donc été préfet dans une période particulièrement sensible, où la menace terroriste s'est fait sentir de manière extrêmement forte.
Bien sûr, j'entends que l'essentiel des actions était alors tourné vers l'extérieur. Mais nous apprenons aussi de votre audition qu'un certain nombre d'instances, notamment un groupe qui se réunissait le vendredi, avaient pour mission d'identifier les éléments de radicalisation ou la menace terroriste en interne.
Pourriez-vous revenir plus précisément sur ces éléments pour que nous puissions bien comprendre ?
Cela est en lien avec les questions posées précédemment par le président et par le rapporteur.
Comment était organisés aussi bien l'identification que la remontée hiérarchique, le traitement et le suivi de ces différents signalements de radicalisation ou de menaces terroristes ?
Vous avez évoqué plus haut des signalements qualifiés de « consistants ». De quoi s'agissait-il ? S'agissait-il de points marginaux ?
Dans cette réunion hebdomadaire dont vous avez parlé, procédiez-vous à une revue consistante de ces points ?
Comment étiez-vous organisés à cette époque au sein de la préfecture pour traiter ces sujets ?