Pour répondre très clairement à votre question, il y a quand même une gradation. Vous avez raison, le fait de désarmer un policier constitue en soi une mesure importante. Mais pour au moins trois d'entre eux, nous avons considéré qu'il n'y avait pas suffisamment de matière pour demander une suspension. Vous le savez, un arrêté de suspension peut être attaqué. On ne le prend donc que quand il y a suffisamment d'éléments. Pour le reste, ces agents sont désarmés et font l'objet des vérifications dont j'ai parlé, de manière prioritaire.