. En guise de conclusion, je voudrais vous poser une dernière question faisant appel à l'expertise, au regard qui est le vôtre. Vous avez parlé de faille avant le 3 octobre et d'une vigilance manifestement renforcée aujourd'hui, ce qui souligne qu'elle ne l'était pas suffisamment précédemment. Aujourd'hui, que pouvez-vous nous suggérer comme proposition ? Quelle structure, quelle organisation nouvelle serait-elle plus légitime ou plus opportune ? Quelles procédures, quels outils, notamment juridiques, vous font-ils défaut, pour resserrer les mailles du filet et améliorer cette vigilance renforcée ? Elle n'était sans doute pas complètement absente précédemment, mais en tout cas elle s'exerçait de façon insuffisante. En résumé, si vous aviez des propositions à faire qu'elles seraient-elles ? Nous avions évoqué, lors de l'audition avec le préfet Delpuech, les difficultés juridiques dans les procédures de suspension, le marathon juridique qu'il fallait effectuer, les obstacles qu'il fallait surmonter… Aujourd'hui concrètement, pratiquement, au quotidien, quand les signalements remontent jusqu'à vous, comment mettez-vous en œuvre les procédures et que faut-il améliorer ?