. Comme je l'ai indiqué brièvement, j'ai retenu Mme Bilancini parce que je souhaitais quelqu'un de la DGSI ; j'avais, bien sûr, l'accord du ministre et des directeurs.
Vous me demandez si j'ai souhaité retenir quelqu'un issu de la DGSI parce que la nomination précédente n'aurait pas convenu. Ce n'est pas cela. La préfecture de police est une maison qui a une certaine tradition et des habitudes de travail. C'est ainsi que le regard de chefs de service, de responsables qui ont connu d'autres approches est toujours le bienvenu si on veut une organisation optimale et une relation avec l'ensemble des directions tout aussi optimale. Le moment me semblait propice dans la mesure où nous avions développé depuis quelques années avec la DGSI des outils nouveaux et un mode de travail qui s'était renforcé. Nous l'avons fait de la même façon s'agissant de l'intervention en cas de menace terroriste entre la brigade de recherche et d'intervention (BRI), le RAID (Recherche, assistance, intervention, dissuasion) et le groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), dans un tout autre domaine. J'étais désireux que l'on fasse un peu respirer l'encadrement supérieur de cette grande organisation de l'État et, pour tout vous dire, c'est ce que je pratique encore dans ma responsabilité actuelle de préfet de Paris et de la région Île-de-France.