. Le mot « dysfonctionnement » est ambigu. C'est le dysfonctionnement soit d'un service, soit de quelques personnes. On ne peut pas dire, pour autant, que la DRPP a dysfonctionné. Sinon, on pourrait dire que la préfecture de police tout entière a dysfonctionné, que le ministère de l'Intérieur a dysfonctionné et que l'État a dysfonctionné. Soit ! Ce peut être un discours politique. Mais du point de vue humain et administratif, s'agissant d'enjeux aussi lourds, c'est d'abord une question de proximité. On doit à la vérité de le dire. Vous savez tous que c'est à ce niveau que l'on peut opérer des détections, dans la famille, dans le voisinage, en observant l'attitude de la personne que l'on croise dans la rue ou qui ne salue plus. En ce cas, le service, la section étaient en cause. Les collègues de Mickaël Harpon ont-ils fait remonter l'information à leur hiérarchie ? Je ne sais pas s'ils ont procédé à un signalement écrit, mais je peux vous affirmer qu'à mon arrivée en juillet, je n'en ai jamais eu connaissance et que si je l'avais su, je m'en serais occupé.