Je reviens sur la lettre de mission à Mme Françoise Bilancini, dans laquelle le préfet Cadot fixait un certain nombre d'objectifs et indiquait très clairement la nécessité d'améliorer la coordination, la fluidité des relations avec le service central du renseignement territorial (SCRT) et la DGSI. Comment définiriez-vous les relations entre le service que vous dirigiez alors et ces services de renseignement ?
Existait-il au sein de la DRPP, et plus généralement de la préfecture de police, des instructions écrites qui établissaient une procédure de remontée d'information, dans l'hypothèse de la détection d'une radicalisation potentielle parmi les agents ? Les députés que nous sommes et dont le regard est forcément extérieur – c'est le sens de notre mission – ont le sentiment que de telles procédures n'ont été intégrées qu'à partir de 2017, et plus concrètement encore au travers d'une note d'instruction datant du 7 octobre 2019, soit après l'attaque.