Ce n'était pas le cas. Et je vais vous dire plus, vous qui connaissez la maison : quand le sous-directeur Frédéric Ferrand recevait des informations à caractère opérationnel sur les objectifs « chauds », pour employer le jargon du terrain, c'est-à-dire ceux qui présentaient un danger potentiel, et que la DCRI devait en connaître avant toute chose, il venait m'en parler après en avoir informé cette direction. S'il y avait des dispositifs communs à mettre en œuvre, s'il fallait procéder à des investigations supplémentaires ou demander des interceptions, c'était déjà dans les tuyaux avant même que je n'en sois avisé.