Ces signalements venaient de l'intérieur, ce qui montre qu'il y a des services au sein desquels l'information circule, et que, quel que soit leur grade, les responsables qui détectent un comportement présentant des risques pour leur service en avisent leur supérieur. Je pense en particulier au cas d'une gendarmette qui avait une liaison avec l'une de nos cibles et qui l'a fait pénétrer dans un site très protégé de la gendarmerie nationale, à notre grande stupéfaction. J'ai donc adressé une note à ce sujet au directeur de la gendarmerie nationale de l'époque, M. Denis Favier.