…et vous aurez pu constater que je parle assez librement. Compte tenu de la gravité des faits, je ne tiens pas à polémiquer sur les commentaires quelque peu désagréables de la personne qui m'a succédé, et que j'ai d'ailleurs bien connue, puisqu'elle était sous mes ordres à la DCRG puis à la DCRI. Je reconnais qu'elle a une grande compétence, en particulier dans le domaine des ressources humaines, qui correspond au dernier poste qu'elle a occupé à la DGSI. J'ai pour ma part développé de modestes compétences opérationnelles sur le terrain, où je n'hésitais pas à me rendre en tant que directeur, ce qui m'était parfois reproché comme une prise de risque inconsidérée. Je me suis malheureusement fait gazer au cours d'une des manifestations les plus dures que j'aie pu connaître lorsque des « blacks blocs » étaient en action ; il me semblait pourtant que, au vu du contexte, j'étais à ma place à ces moments-là. Les préfets de police étaient d'ailleurs assez friands des informations que nous pouvions rapporter du terrain et ne m'interdisaient jamais de m'y rendre.
Je ne souhaite pas la dissolution de la DRPP. Permettez-moi toutefois de poser une question à mon tour : pourquoi la DST ou, à sa suite, la DCRI n'ont-elles jamais eu de direction régionale à Paris ?