Devant d'autres commissions que la vôtre, j'ai défendu, avec chacun des préfets de police sous l'autorité desquels j'ai exercé, le maintien de l'immigration clandestine dans le champ de compétence de la DRPP, pour lequel je n'avais pas trop d'arguments. J'ai d'ailleurs fait valoir auprès de chacun d'eux le coût quasiment nul d'un éventuel transfert vers la DSPAP : les locaux de la sous-direction venant d'être refaits, il suffisait de laisser les fonctionnaires et leurs ordinateurs dans leurs locaux et de changer le sigle en haut des documents. Les effectifs étaient presque aussi importants qu'à la sécurité intérieure : on a parfois atteint les 200 fonctionnaires, tant il y avait à faire dans la capitale ! Cette sous-direction était d'ailleurs la section judiciaire de France qui réalisait le plus grand nombre de gardes à vue et, bien qu'il s'agisse d'immigration, elles étaient assurées par les RGPP, ce qui est assez singulier pour être souligné. La réforme s'est donc faite ainsi, juste avant mon départ, et j'ai participé à ce transfert.