Il était malentendant, mais comme il s'exprimait très peu, je croyais qu'il était aussi muet. Il bénéficiait d'un poste « aménagé », que j'aurais tendance à écrire « à ménager », en deux mots, ce qui n'est pas peu de chose dans l'administration. Je pense d'ailleurs – sans toutefois connaître les circonstances dans lesquelles Mickaël Harpon s'est exprimé et s'il a tenu d'autres propos semblables – que si nous avions engagé à l'époque une procédure visant la phrase « c'est bien fait », il aurait bénéficié du soutien total de son organisation syndicale, compte tenu de son statut, à la fois d'agent et de personne handicapée. Il aurait fallu davantage d'éléments.