Monsieur le président, personnellement, je n'ai eu connaissance de cette information que par voie de presse. C'est parce que les faits sont survenus que l'on peut considérer ce que vous décrivez comme un dysfonctionnement, et Mme Bilancini serait sûrement du même avis. Je ne pense pas que beaucoup de directeurs auraient accepté d'insérer les numéros de téléphone des fonctionnaires sous leurs ordres dans la base de données utilisée pour cribler les terroristes potentiels. À présent que la question s'est posée, on pourrait l'envisager, car ce qui s'est produit est de nature à modifier notre vision des choses. C'est en tout cas un point à ajouter à la liste des améliorations possibles de nos dispositifs, et non pas des dysfonctionnements, un terme dont l'utilisation ne me paraît pas justifiée ici.