Mais il y a un risque. À partir du moment où quelqu'un est sensible, voire professe des thèses radicales, il y a lieu de le surveiller, et c'est ce que nous avons fait. C'est ce que les deux services ont fait. On ne s'est pas contenté du renseignement territorial, on l'a surveillé.
S'agissant des motivations de la DLPAJ, j'ai le document sous les yeux : « Les éléments ci-joints ne sont pas de nature à engager une procédure d'expulsion. La note du SDRT ne mentionne aucun extrait de prêche extrémiste incitant à la haine ou à la violence. Elle ne mentionne ni tentative de recrutement de djihadiste mais souligne surtout le conflit interne à la mosquée de Sarcelles. Donc, au vu de cette note, il n'est pas possible d'établir une menace grave pour l'ordre public ».