Intervention de Éric Diard

Réunion du mercredi 4 décembre 2019 à 14h35
Commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les dysfonctionnements ayant conduit aux attaques commises à la préfecture de police de paris le jeudi 3 octobre

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Je suis étonné par certains de vos propos. Aujourd'hui, nous nous posons la question de savoir si Mickaël Harpon était atteint de démence ou s'il était radicalisé. Je me réfère à la note de Mme Bilancini : il n'a pas eu une crise de démence. Mickaël Harpon, je le rappelle, avait déclaré en 2015 : « c'est bien fait » au sujet de l'attentat contre Charlie Hebdo. ; il a donc fait l'apologie d'un acte terroriste. Par ailleurs, des éléments montrent que parfois, il serrait la main aux femmes, mais parfois non.

Je m'intéresse aux problématiques de radicalisation. Je peux vous affirmer qu'à la suite de l'attaque du 3 octobre 2019, un retraité de la préfecture de police de Paris a reçu trois appels de personnes y travaillant encore lui disant : « c'était prévisible, on aurait pu s'en douter ». Si je dispose de cette information, je suppose que vos services et le parquet national antiterroriste (PNAT) l'ont également.

Outre l'imam de Gonesse, êtes-vous au courant des contacts de Mickaël Harpon avec deux imams radicalisés, d'origine guadeloupéenne ?

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