J'insiste sur un point : le PNAT est en charge de ce dossier, ce qui confirme son caractère terroriste.
S'agissant des propos supposément tenus par Mickaël Harpon à la suite de l'attentat contre Charlie Hebdo, la mémoire a visiblement failli chez de nombreuses personnes… Je veux bien qu'on dise que c'était prévisible, c'est toujours plus facile à dire après. Ce qui est certain en revanche, c'est que s'il a tenu les propos qu'on lui prête à l'endroit des victimes de Charlie Hebdo, personne ne se souvient de la phrase exacte, pour la simple raison que personne ne l'a signalée à ce moment précis. Si une telle phrase a véritablement été prononcée, c'est donc que quelqu'un dans la hiérarchie a considéré qu'il n'était pas opportun de faire remonter cette information : or une telle information aurait dû remonter à l'échelon directorial de la DRPP, compte tenu notamment de l'état d'esprit de la nation à cette époque. C'est en tout cas quelque chose que j'aurais du mal à supporter dans un service que je dirige.