Un groupe de travail, auquel nous participons, a été constitué autour de l'IGPN ; la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) mettra en œuvre une procédure semblable. Ce groupe réfléchit actuellement à un certain nombre de mesures qui pourraient permettre d'anticiper des comportements et qui rigidifieront assez rapidement le système des habilitations. Il existe actuellement deux systèmes d'habilitation, l'un concernant les personnels hors DGSI et l'autre interne à la DGSI, beaucoup plus rigoureux.
Le cabinet du ministre de l'Intérieur a souhaité très rapidement conduire une étude de faisabilité, visant à durcir, dans les meilleurs délais, le niveau de sécurité actuel, ainsi que le niveau de surveillance des personnes susceptibles de fréquenter des milieux considérés comme radicalisés. Les signalements que nous avons déjà reçus visaient d'ores et déjà des personnes en lien avec des milieux radicalisés. Le nom de Mickaël Harpon n'était pas remonté, mais d'autres noms avaient été transmis et font l'objet d'un suivi ; dans la plupart des cas, les agents concernés ont été déplacés, notamment lorsque leurs activités étaient en lien avec le renseignement. Concrètement, la question porte sur le nombre de cas semblables à celui de Mickaël Harpon : c'est également sur ce cas précis que le groupe de travail est en train de se pencher.