Plusieurs d'entre nous ont exprimé leur inquiétude. Je la partage, d'autant plus qu'en tant que cible potentielle du fondamentalisme islamiste, les procédures défaillantes m'intéressent au plus haut point…
Nous vous avons entendu tenir des propos que je qualifierais, avec tout le respect que je vous dois et parce que nous sommes à huis clos, de propos du café du commerce : tout ce que vous nous avez dit, nous pouvons le lire dans le journal et nous en parlons autour d'un café à la buvette avant de venir dans cette salle : il n'était pas bien, il était mal dans sa peau, etc. Mais vous ne répondez pas à un questionnement pourtant essentiel : nous avons là un cas, ce qui devrait suffire, de conversion d'un membre d'un service de sécurité, qui n'a fait l'objet d'aucun suivi du fait de cette conversion. J'ai presque le sentiment que vous n'avez pas ou peu intégré les leçons qui devraient être tirées de l'affaire Harpon. Ainsi, vous nous dites que vous allez être contraint de vous « retaper » cent dossiers ; le vocabulaire choisi semble quelque peu indolent.