Il existe entre le SCRT et la préfecture de police un protocole d'accord qui fonctionne plutôt bien – sachant que rien ne fonctionne jamais parfaitement. En outre, des groupes départementaux d'évaluation de la radicalisation réunissent l'ensemble des services autour du préfet, toutes les semaines ou tous les quinze jours suivant la taille du département. Yvan Carbonnelle et moi-même assistons régulièrement à ces groupes d'évaluation pour rappeler la doctrine en la matière, en l'occurrence celle du 14 décembre 2018. Cette doctrine a été élaborée tout au long de l'année 2018 et est en cours d'installation.
Pour avoir assisté à de nombreux groupes d'évaluation de la radicalisation, tant en région parisienne que dans d'autres départements, je peux vous indiquer que nous avons progressé et que les services échangent et communiquent désormais énormément. La répartition des objectifs entre la DGSI et le SCRT fonctionne très bien. Les niveaux de suivi évoluent parfois à l'occasion de ces groupes d'évaluation. L'inscription de certains individus au FSPRT est parfois proposée, y compris par nous-mêmes ; à l'inverse, il arrive de décider de clôturer des dossiers qui ne présentent plus de caractère sensible. En tout état de cause, ces groupes d'évaluation de la radicalisation fonctionnent de façon satisfaisante.