Merci pour les éclairages que vous nous avez apportés. L'architecture est extrêmement compliquée, même si on nous dit que tout est fluide – vous n'êtes pas la seule à l'affirmer –, et que tout va bien. Il faudrait peut-être arriver à une simplification.
Vous avez indiqué qu'il y a à peu près 100 000 individus rigoristes, notamment des Frères musulmans et des salafistes, qui ne sont pas tous radicalisés au point de passer à l'acte. Cela étant, on ne le sait pas : on pense qu'ils ne passeront pas à l'acte, mais l'expérience montre que ceux qui le font n'étaient pas nécessairement les plus surveillés.
N'y a-t-il pas des moyens modernes, algorithmiques, reposant sur des mots clefs, pour suivre ces 100 000 individus – à partir de leurs échanges – au lieu d'abandonner une partie d'entre eux, même s'il n'y a pas de suivi physique, ce que je comprends ? Ce type d'instruments existe-t-il dans les services de renseignement ?
Je reviens sur la complexité de l'architecture actuelle : vous avez évoqué la sous-direction de l'anticipation opérationnelle (SDAO) de la gendarmerie nationale. Votre service regroupant des policiers et des gendarmes, à quoi le SDAO sert-il ?