Cette question est particulièrement sensible et complexe.
En termes de répartition des compétences, en tant que chef de file, j'estime avoir l'obligation de la traiter. La DGSI suit des individus atteints de troubles psychiatriques ou psychologiques entretenant des relations avec des individus inscrits dans un islam radical, violent ou pré-terroriste. En nombre, nous en suivons moins que le seul renseignement territorial ; notre suivi est, si j'ose dire, facilité parce que ces individus évoluent dans un environnement nous permettant d'avoir des angles d'attaque et de suivi que n'a pas nécessairement le RT. Les individus dont il assure le suivi se caractérisent en effet par une dangerosité qui résulte uniquement de leur état psychiatrique ou psychologique. La question est sans doute beaucoup plus compliquée lorsque l'on s'intéresse à cette catégorie de personnes.
Nous avons beaucoup progressé depuis 2015, notamment par le biais de partenariats avec les ARS et d'un fichier en cours d'élaboration, qui permettra d'établir automatiquement un lien entre un individu qui ferait l'objet d'une mesure de soins sans consentement et une inscription au FSPRT.