Après le 3 octobre, j'ai fait un signalement qui concernait l'un des membres de mon personnel, mais il n'est pas fondé sur un problème de radicalisation.
Comme cela nous a été demandé, nous avons effectué la revue des cadres. Nous avions déjà commencé, avant même le 3 octobre, à réexaminer l'habilitation de personnels affectés à des missions particulières. C'est dans ce cadre que j'ai été amenée, après l'affaire Harpon, à prononcer trois retraits d'habilitation. Il convient d'y ajouter un refus d'habilitation, dans le cadre d'une enquête qui n'était pas achevée à cette date.
Nous avons décidé de demander au GEC d'évaluer l'un de ces cas. S'agissant d'un membre de ma direction, et par souci de neutralité et d'indépendance, l'enquête sera menée par un autre service. Les enquêtes de renseignement que nous déclenchons dans de pareilles circonstances sont parfois longues – celles que nous menons pour d'autres directions ont commencé pour certaines il y a plus d'un an. Cet agent n'est plus chez moi : il s'est vu retirer son habilitation et ne peut plus accéder à nos locaux.