Ces trois algorithmes fonctionnent. Le premier a fait l'objet d'une phase de mise au point qui nous a d'ailleurs conduits à ne l'autoriser que pour une durée réduite de façon à en analyser les retours.
Le problème de ce dispositif, c'est souvent celui des « faux positifs ». La pire des choses est que l'algorithme révèle trop d'occurrences, ce qui le rend inutilisable, ou n'en révèle aucune, ce qui signifie qu'il ne fonctionne pas. Il faut donc trouver la bonne solution, ce qui suppose des ajustements qui prennent du temps. Ceux-ci sont techniques et tiennent à la façon dont les données ont été recueillies, au sérieux du travail réalisé.
J'ajoute que nos ingénieurs ont observé les lignes de code de l'algorithme afin de s'assurer que les descriptions du Gouvernement correspondaient à la réalité. C'est après que ce travail a été effectué que nous avons donné notre autorisation.
Aujourd'hui, ces algorithmes fonctionnent donc mais ce n'est pas à moi de juger s'ils donnent satisfaction aux services : c'est à ces derniers et au Gouvernement de vous le dire car nous ne disposons pas quant à nous d'une vision suffisamment complète de l'activité opérationnelle des services pour répondre à cette question.