Non, pas du tout, il n'y a aucune instruction ministérielle, même pas suggérée… Après ce drame, on s'est – heureusement – interrogé sur cet échec – parce qu'il n'y a pas d'autres mots pour qualifier ce qui s'est passé – du point de vue de l'administration. Et au-delà des procédures que je vous ai décrites, on s'est également interrogé sur d'autres aspects moins administratifs, moins réglementaires. Notamment sur cette idée que, face à des policiers tentés par des lectures « inappropriées », je vais le dire comme ça, de la tradition du Coran, il pourrait être utile qu'un interlocuteur (sans qu'on puisse imaginer que l'administration tire les ficelles) porte une parole apaisante, légitime, pour remettre la mosquée au milieu du village si vous me permettez cette trivialité. Cela ne peut pas être un référent policier qui serait formé à l'islam… L'aumônerie, encore une fois, n'est pas une tradition et l'on n'a pas véritablement envie de se lancer dans cette démarche. Mais peut-être a-t-on tort. C'est une réflexion que nous menons même si nous ne sommes pas assaillis de demandes. Mais s'il apparaissait pertinent que cette offre de service soit faite, à qui pourrait-elle être confiée in fine ? La réflexion est loin d'être aboutie.