J'ai bien compris que la principale problématique est de désigner un collègue – avec toutes les conséquences que cela entraîne –, cette désignation débouchant sur une enquête ciblée devant délimiter les contours d'une éventuelle radicalisation.
Selon moi, l'autre problème est que l'information ne remonte pas plus haut que le N+1. Or il est aujourd'hui indispensable que les signaux faibles puissent être connus à un plus haut niveau hiérarchique.
Selon vous, quelle serait la solution, quand un agent transmet une information à son N+1 et qu'il ne se passe rien ? Que faut-il prévoir pour que cet agent ait le courage, comme disait M. Foucault, de transmettre cette information au-delà de son N+1 ?
Concernant l'affaire Harpon, ce dernier était employé à la maintenance informatique et non aux services de renseignement au sens strict et ou de lutte contre le terrorisme – même s'il avait la possibilité d'avoir accès à des données sensibles. Que pensez-vous de l'idée selon laquelle ce type de travail technique devrait être externalisé à des sociétés qui pourraient être mieux contrôlées ? Ainsi, en cas de doute, il serait plus simple d'écarter la personne concernée.