Nous avions entendu préalablement les représentants des chefs d'état-major des trois armes. Je ne vous cache pas que cette audition nous avait un peu frustrés. Nous avions eu notamment quelques difficultés à obtenir des informations précises.
Je vous remercie de votre présence, qui a pour objectif d'éclairer notre commission. Celle-ci travaille principalement sur l'attentat du 3 octobre 2019 commis à la préfecture de police mais elle a souhaité élargir son champ de propositions à la problématique de la radicalisation dans les institutions régaliennes, mais aussi pour les emplois sensibles participant à la sécurité nationale.
Nous vous avons adressé un questionnaire écrit. Mais nous souhaiterions avoir une évaluation du phénomène de radicalisation – bien que la définition de cette notion puisse faire débat – au sein du ministère des Armées, disposer pour cela de chiffres aussi précis que possible, et savoir quelles sont les procédures de détection de la radicalisation et les procédures de traitement engagées une fois cette radicalisation connue.