Avant de passer la parole à M. le rapporteur, je souhaiterais soulever une question globale. Nous sommes cinq mois, presque jour pour jour, après l'attentat qui a frappé la préfecture de police de Paris. Aucune décision d'organisation ou de réorganisation n'a été prise à ce stade.
Je parle ici de décision collective, plus que de décisions individuelles – même si certaines décisions individuelles auraient pu ou pourraient intervenir. Et nous avons auditionné des personnes que nous avons senties fortement ébranlées, traumatisées par cette situation.
À ce stade, aucune décision individuelle et aucune décision collective n'ont donc été prises.
Monsieur le ministre, envisagez-vous d'aller sur ce terrain ? Avez-vous une réflexion sur certaines conséquences administratives, organisationnelles ou structurelles qui peuvent, doivent ou auraient dû être tirées après les événements de la préfecture de police ?