Je ne crois pas m'être montré laxiste à l'égard du salafisme dans les expressions que j'ai pu avoir à ce sujet.
Je voudrais évoquer un engagement personnel.
Lorsque j'ai participé à une célèbre émission politique du jeudi soir sur le service public, en septembre 2019, j'ai posé comme cadre du débat que nous abordions ces sujets. C'était en septembre ! Et c'était avant que je réunisse tous les préfets pour un séminaire spécifique afin de mettre en place au niveau national tous les outils de lutte contre le séparatisme.
Nous pouvons débattre du fait de savoir si nous en faisons assez ou non, et chacun est légitime sur ce point. Mais je peux vous assurer que cette conscience du risque est forte chez moi, comme chez le Président de la République, qui s'est exprimé à ce sujet.
Il faut nous armer. Mais ne tombons pas dans la société de la suspicion systématique, a fortiori au motif que quelqu'un aurait fait un choix religieux. Il n'existe pas de distinction en fonction du choix religieux pour le laïc et le ministre des cultes que je suis.