Je ne me permettrai pas de donner un avis. En revanche, les résultats du plan Micropolluants montrent que les résultats ne s'améliorent pas forcément au fil des années. Nous cherchons de plus en plus de choses. Les perturbateurs endocriniens font actuellement l'objet d'une surveillance, ce qui n'était pas le cas auparavant. Plus on cherche, plus on trouve et les résultats obtenus font référence à cet ensemble de polluants. La présence de certains d'entre eux dégrade immédiatement la qualité de l'eau.
En outre, l'impact d'actions sur l'eau potable n'est jamais visible en N+1 ou N+2. Les mécanismes du grand cycle de l'eau sont très longs. En France, environ 80 % de l'eau potable provient des nappes souterraines. Les effets des actions de prévention, présentes dans la plupart de nos plans, notamment les plans Nitrates et Écophyto, ne seront visibles que dans cinq ou dix ans au minimum, ce qui n'empêche pas d'accélérer le mouvement.