Nous menons plusieurs actions à destination des enfants puisqu'il s'agit de l'une des priorités du programme national pour l'alimentation. Nous travaillons avec le ministère de l'éducation pour introduire des obligations à l'éducation à l'alimentation, mais également à travers un ensemble d'actions, comme la mise en œuvre du programme européen « Fruits et lait à l'école », dont nous avons rénové le dispositif, afin de permettre l'accès des enfants à des produits laitiers et des fruits frais à l'occasion du petit-déjeuner, du déjeuner ou du goûter, au moyen de subventions versées aux cantines et aux mairies permettant l'acquisition de produits frais à destination des jeunes enfants.
Des actions plus médiatiques sont conduites au travers d'opérations, comme la « Semaine du goût », qui visent à rapprocher les enfants de ce qu'est l'aliment et son origine, tout en orientant vers les aliments frais. Dans le plan de relance, une action est engagée à destination des petites cantines, notamment en milieu rural, afin de les aider à former leur personnel, à acquérir du matériel ou à améliorer leur circuit d'approvisionnement pour atteindre plus rapidement les objectifs fixés dans la loi Egalim, soit 50 % de produits de qualité durable, dont 20 % de bio dans la restauration collective.
Nous jouons sur plusieurs tableaux : des mesures de nature incitative et, avec le ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse, des dispositions visant à améliorer l'éducation des enfants sur l'alimentation et à les rapprocher des conditions dans lesquelles elle est produite.