J'ai en effet eu plaisir, et j'ai beaucoup appris, en tant que chercheur, à travailler dans le GT2 de suivi « recherche », qui couvrait l'ensemble des actions transversales de recherche, de formation, d'information, etc. Nous avons été très assidus. Nous avons pu bien travailler et avons beaucoup échangé au sein du groupe sur un certain nombre de ces actions, même si davantage de formalisme dans l'encadrement du suivi des actions de ce PNSE3 aurait été nécessaire. Les participants étaient des chercheurs (je m'étais notamment entourée d'un certain nombre de professeurs d'université), des médecins, pharmaciens, et spécialistes de l'environnement, ainsi que des personnes de la société civile, des membres de diverses associations intéressées aux problématiques liées à l'environnement ou à la santé. Je n'ai pas le compte exact des réunions que nous avons tenues, mais nous nous sommes vus au moins trois fois par an au titre de ce suivi, et avons rendu compte chaque fois au GSE.
En tant que chercheur, j'ai trouvé que le GSE constituait une instance d'échange très intéressante, mais dont il était difficile de savoir ce qui en sortait, dans quelle direction, et quelles orientations il pouvait en résulter. Je n'ai pas eu l'impression d'obtenir de retour sur les effets de ces échanges, sans doute par manque de formalisme, de cadrage ou d'objectifs. Par souci d'efficacité dans le suivi du PNSE à venir, il faudrait que les mandats des groupes de suivi et les objectifs des rendus, etc. soient mieux définis. Notre groupe a auditionné de nombreux acteurs, issus des ministères impliqués, de l'agence nationale de la recherche (ANR), de l'ANSES, etc. Nous avons pu échanger avec eux et voir comment les choses évoluaient. J'en ai tiré le ressenti que chacun faisait au mieux, mais que, probablement en raison de la manière dont le PNSE3 avait été construit, chacun finalement continuait à faire ce qu'il savait faire, comme d'habitude, sans objectif particulier affiché, sans indicateur, etc.