L'agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a été créée en 2004 pour gérer la question des sujets émergents. Elle est devenue ANSES et nous nous appuyons beaucoup sur elle. Nous avons une convention avec elle, nous lui passons des commandes, si possible concertées pour éviter que l'agence ne se disperse trop. Que ce soit pour les problématiques de champ électromagnétique, de basses fréquences, de technologies nouvelles, de nanomatériaux, nous nous appuyons sur l'ANSES, qui a été créée, à l'origine, à cette fin. Grâce au conventionnement, au fait que nous sommes représentés au conseil d'administration, nous pilotons son fonctionnement et nous nous appuyons sur son expertise. C'est indispensable pour nous donner des orientations, avant de passer au prisme des partenaires sociaux.
Un axe d'amélioration porterait sans doute sur la façon de mieux anticiper et de mieux articuler les différentes programmations. L'une de nos difficultés provient du décalage temporel entre les différents intervenants – CNAM, PNSE… – qui ont leurs propres objectifs. Nous rencontrons donc une difficulté liée, à la fois, à la richesse et à la complexité de la planification. D'ores et déjà, nous essayons de travailler en imbriquant et en nous partageant bien les actions, mais une amélioration serait bienvenue.
Une deuxième piste de progrès serait d'identifier, dès l'origine, quelques indicateurs simples, sans pour autant créer des « usines à gaz ».