Dans le cas de l'étang de Thau, c'est un long travail de multiples acteurs. Comme nous le disions, la mer est le réceptacle ultime des contaminations terrestres. Les eaux de transition telles que celles d'un étang ou d'une lagune n'échappent pas à la règle. C'est en intervenant en amont que nous pouvons avoir un impact positif sur la qualité chimique ou biologique, parfois physique, de l'eau, ce qui permet à son tour une reconquête du milieu. Cela passe notamment par l'évolution des pratiques agricoles, des évolutions dans le traitement des eaux usées dans les stations d'épuration, ou encore l'amélioration des pratiques de gestion des déchets à terre. Il faut mobiliser tout un ensemble d'éléments pour pouvoir réhabiliter un milieu en un temps assez long.