Nous suivons évidemment le sujet des SDHI. Nous avons mis à disposition les données sur ces substances et nous avons suivi l'évaluation. Par quatre fois, l'ANSES s'est positionnée sur ce sujet. Nous avons apporté également des données en termes d'usages. Cette famille de substances représente actuellement 2 % des usages, proportion stable dans le temps.
Ce n'est pas à nous de juger de l'alerte. Des instances ont été sollicitées sur le sujet, notamment un groupe sur les alertes et l'ANSES. La question est également montée au niveau européen. Il faut faire l'évaluation scientifique de l'alerte et des données qui sont à disposition. Je souligne encore la place de la phytopharmacovigilance. Ce système permet un travail d'évaluation des différents signaux et d'apporter des crédits pour financer des études supplémentaires. La phytopharmacovigilance et le volet recherche du plan Écophyto ont lancé des études complémentaires.