Vous venez de résumer, Madame la rapporteure, l'évolution de la lutte contre les pollutions, un peu défensive jusque dans les dernières années. Nous sommes passés à une logique de promotion des modes d'aménagements qui bénéficient à la santé, dans une approche davantage anticipatrice que curative. La mobilité trouve dans ce cadre un champ d'application important, notamment par la mise en place d'alternatives aux véhicules individuels motorisés, de la promotion de modes actifs de transport, et de la pérennisation d'un certain nombre de réseaux cyclables. Ces réseaux cyclables, qui concernent surtout l'hyper-centre, commencent à s'étendre à Toulouse, mais ce qui est valable pour le centre ne l'est pas forcément pour la grande périphérie. Il s'agit pour nous d'inciter les collectivités à intégrer ces éléments dès l'élaboration de leur programme d'aménagements en la matière.